En tombant sur des articles que j’avais placé en archive, je retrouve
celui concernant une IST, la plus courante qui commence à emmètre des
résistances aux traitements habituellement fournis pour guérir l’infection.
Et si les maladies sexuelles devenaient toutes une par une des petites sœurs
du VIH et que l’on ne pourrait plus jamais guérir ?
La chaude pisse
A chaque fois que je parle de cette infection sexuellement transmissible
je repense aux campagnes vidéos qui ont été lancées l’année dernière mettant en
scène les maladies comme des personnes exécrables mais qui ne redoutaient qu’une
chose, le dépistage.
Se dépister reste encore le seul moyen de guérir d’une maladie ou infection
sexuellement transmissible car la plupart sont asymptomatiques et ne se
manifestent pas. D’ou le fait qu’elles se répandent aussi facilement. Les
personnes infectés ne le savent pas et pensent ne pas contaminés leurs
partenaires sexuel lors d’un rapport sexuel non protégés.
Les antibiotiques, ce n’est pas automatique, qu’ils disaient
La gonorrhée, infection à gonocoque ou blennorragie, qu’importe
le petit nom que vous lui donnez, commence à montrer des résistances aux
traitements adaptés à la guérison de cette infection. Ce qui est grave car il s’agit
d’une des IST les plus répandues.
Selon un article paru au début du mois sur allodocteur.fr,
les antibiotiques pour traiter cette infection ne marchent plus et des cas d’échec
de traitement ont été observé en Norvège, Grande Bretagne et au Japon.
Le Docteur Fabrice Bouscarat s’exprime à ce
sujet : « Les
résistances des gonocoques à certaines molécules antibiotiques ne sont pas
nouvelles, on les constate en Asie du Sud-Est depuis une dizaine d'années.
Contre les plus résistantes, le traitement par céphalosporine en
intramusculaire était efficace, mais on le prescrit rarement. Le problème c'est
qu'en général les médecins traitent les gonocoques de manière systématique avec
des antibiotiques moins forts. La maladie risque donc de se propager, d'autant
plus qu'elle est asymptomatique dans la moitié des cas chez les femmes. »
Pour éviter d’en arriver là, protégez-vous !
Mais surtout, n’hésitez pas à faire des dépistages réguliers en particulier si
vous avez des rapports sexuels avec plusieurs partenaires sexuels…