mardi 26 juin 2012

L’avenir de la Gonorrhée, une IST bientôt intraitable ?

En tombant sur des articles que j’avais placé en archive, je retrouve celui concernant une IST, la plus courante qui commence à emmètre des résistances aux traitements habituellement fournis pour guérir l’infection.
Et si les maladies sexuelles devenaient toutes une par une des petites sœurs du VIH et que l’on ne pourrait plus jamais guérir ?

La chaude pisse

A chaque fois que je parle de cette infection sexuellement transmissible je repense aux campagnes vidéos qui ont été lancées l’année dernière mettant en scène les maladies comme des personnes exécrables mais qui ne redoutaient qu’une chose, le dépistage.

Se dépister reste encore le seul moyen de guérir d’une maladie ou infection sexuellement transmissible car la plupart sont asymptomatiques et ne se manifestent pas. D’ou le fait qu’elles se répandent aussi facilement. Les personnes infectés ne le savent pas et pensent ne pas contaminés leurs partenaires sexuel lors d’un rapport sexuel non protégés.

Les antibiotiques, ce n’est pas automatique, qu’ils disaient

La gonorrhée, infection à gonocoque ou blennorragie, qu’importe le petit nom que vous lui donnez, commence à montrer des résistances aux traitements adaptés à la guérison de cette infection. Ce qui est grave car il s’agit d’une des IST les plus répandues.

Selon un article paru au début du mois sur allodocteur.fr, les antibiotiques pour traiter cette infection ne marchent plus et des cas d’échec de traitement ont été observé en Norvège, Grande Bretagne et au Japon.

Le Docteur Fabrice Bouscarat s’exprime à ce sujet : « Les résistances des gonocoques à certaines molécules antibiotiques ne sont pas nouvelles, on les constate en Asie du Sud-Est depuis une dizaine d'années. Contre les plus résistantes, le traitement par céphalosporine en intramusculaire était efficace, mais on le prescrit rarement. Le problème c'est qu'en général les médecins traitent les gonocoques de manière systématique avec des antibiotiques moins forts. La maladie risque donc de se propager, d'autant plus qu'elle est asymptomatique dans la moitié des cas chez les femmes. »

Pour éviter d’en arriver là, protégez-vous ! Mais surtout, n’hésitez pas à faire des dépistages réguliers en particulier si vous avez des rapports sexuels avec plusieurs partenaires sexuels… 


vendredi 22 juin 2012

Toxiques, nos vêtements ?


A l’occasion du championnat européen de football, l’organisme BEUC (Bureau européen des associations de consommateurs) à découvert des substances toxiques parmi les maillots de 6 équipes concurrentes dans le tournoi, dont l'équipe Française.

Et si nos bleus étaient en danger ?

En danger peut être, mais tout autant que nous à cause de la toxicité de nos vêtements. L’année dernière déjà, Greenpeace avait pointé du doigt de grands noms du prêt à porter pour utiliser des substances potentiellement cancérigène dans la production de leurs produits. L’opération nommée Dirty Laundry 2 avait déjà soulevé le problème de la toxicité des vêtements et l’importance d’un commerce du textile propre.

Un expert en matière de santé à l'Institut français du textile et de l'habillement s’exprime sur le site du Figaro Santé à ce sujet, nouvellement relancé avec l’histoire des maillots des équipes de foots.

Matthieu Houdeville explique le danger de la présence du plomb dans certains vêtements, à l’origine de la maladie du saturnisme. Mélangé à certains pigments la toxicité change et ne sait être analysée. « Le problème c'est qu'on ignore encore laquelle car les études sont insuffisantes sur le sujet » peut-on lire à ce sujet sur le site santé.

Plusieurs lois existent pour protéger les textiles de l’utilisation de certains matériaux allergènes, toxiques et cancérigènes mais uniquement pour les produits confectionnés sur le territoire européen. Pour tout le reste, la loi ne peut s’appliquer.

La fête du slip !

Et qui dit textile toxique, dit aussi sous vêtements. On savait déjà que les produits d’entretiens trop forts et l’utilisation de bain de douche qui pourrait altérer la fleur vaginale qui provoque les mycoses.

Le conseil est donc de bien rincer et laver ses vêtements avant de les porter pour éviter toute irritations de la peau et maladies qui pourraient en découler.

Il existe un label de vêtement bio utilisant des produits naturels dans toutes les étapes des confections d’un vêtement, GOTS (Global Organic Textile Standard) « Le label Oeko-tex© est le plus complet concernant la question de la toxicité [en garantissant l'absence des colorants allergènes et des substances jugées préoccupantes notamment ndlr.] » Peut-on lire, une nouvelle fois, sur le site du Figaro Santé.